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Conseil Municipal du vendredi 8 avril 2016 - Déclaration concernant le vote du Budget Primitif 2016
Déclaration de Danielle Hamard sur le vote du Budget Primitif
Jamais un budget n’aura été aussi difficile à équilibrer que le BP 2016 !
1/ La préparation budgétaire aura été cette année extrêmement longue et délicate tant les contraintes pesant sur notre collectivité étaient nombreuses :
- Baisse de la Dotation globale de fonctionnement de 1.06 millions d’euros en 2016, qui s’ajoutent aux baisses successives depuis 2010.
- Désengagement du Conseil départemental :
- – 371 000 euros d’aides aux crèches en 2016, qui doivent être entièrement compensés par la Ville
- Diminution des aides à la culture : - 20 000 euros en 2015 et l’équivalent, voire plus, en 2016.
Au-delà des baisses, brutales et sans préavis, des subventions aux communes, le département multiplie les coupes budgétaires au détriment des habitants et dans des domaines relevant pourtant de sa compétence : prévention spécialisée (-16 600 euros pour Guyancourt), suppression de l’aide aux combustibles pour les séniors et personnes en situation de handicap (-17 000 euros).
Là où le conseil départemental fait le choix malheureux de se désengager, la ville continuera, elle, à prendre sa part et assumer son rôle de bouclier social.
- La communauté d’agglomération a aussi fait le choix de poursuivre son désengagement, mettant ainsi en difficulté les communes : -117 620 euros d’aides aux équipements culturels en 2015. Pour 2016, la ville devrait recevoir à peine 62 000 euros !
- Hausse de l’enveloppe globale du FSRIF, qui porte notre contribution à 1 400 000 euros, soit 150 000 euros de plus qu’en 2015.
Guyancourt fait ainsi les frais des baisses cumulées de ses dotations. En 6 ans, elle a perdu 10,5 millions d’euros !
2/ Heureusement, la Municipalité a mené depuis de nombreuses années une politique visant à faire des économies de fonctionnement : actions volontaristes en matière de développement durable et d’économie d’énergie, rationalisation des m² dont la ville est propriétaire, diminution du budget de la communication, etc. Elle peut s’appuyer aussi sur une très forte attractivité économique, entretenue depuis de nombreuses années et qui apporte des ressources précieuses.
Ces efforts importants nous ont permis, au fil des ans et sans augmenter les impôts, de réaliser le programme que les habitants appelaient de leurs vœux : nouvelle école Labbé-Breton, multi-accueil Poulbot,
3/ Aujourd’hui, notre bonne gestion n’est hélas plus suffisante tant la pression est forte et multiple.
Les arbitrages budgétaires qui ont été faits nous permettent de garder le cap sur notre projet de ville et ses priorités : la solidarité et l’éducation.
Ils permettront aussi de réaliser les engagements que l’équipe municipale a pris devant les habitants en 2014 : comme lors du dernier mandat, tous les engagements pris seront tenus.
Pour ce budget 2016, nous avons donc du continuer à faire des économies de fonctionnement. Un gros effort a été fait puisque 236 000 euros au total ont pu être trouvés.
Ces efforts d’économie sont indispensables, mais hélas pas suffisants. C’est pourquoi nous avons du activer le levier de la fiscalité, dernier outil à disposition de la ville.
L’évolution des taux reste néanmoins maîtrisée et juste :
- Maîtrisée car elle est sans commune mesure avec l’augmentation brutale décidée par le conseil départemental : +5,8% et +11,5% pour la ville contre +66% pour le Département.
A noter également que nos taux restent parmi les plus faibles de Saint-Quentin-en-Yvelines : pour la TH, par exemple, le taux (12.23%) est non seulement sous la moyenne intercommunale (14,41%) mais aussi parmi les 4 plus faibles de SQY élargie. Il demeure ainsi moins élevé que ceux d’Elancourt, La Verrière, Trappes, Voisins le Bretonneux, les Clayes-sous-Bois, Plaisir, Villepreux et Maurepas.
De plus, la TH comme la TFB restent inférieures à la moyenne de la strate nationale (respectivement 24,19% et 20,52%).
- Juste car la hausse s’appuie davantage sur la participation des entreprises que sur celle des particuliers. En effet, dans la mesure où les entreprises contribuent à hauteur de la moitié de notre produit fiscal, nous avons fait le choix d’augmenter la taxe sur le foncier bâti d’avantage que la taxe d’habitation. La forte attractivité économique permet ainsi de limiter la charge fiscale des particuliers.
4/ Grâce à ce triple effort – économies de fonctionnement, attractivité économique et évolution des taux de fiscalité – nous pourrons répondre aux besoins de la vie quotidienne des habitants.
Au moment où les différents niveaux de collectivités se désengagent, de défaussent et s’éloignent, la ville restera au plus près des habitants et assumera ses missions en matière de solidarité et d’éducation. Nous serons bien seuls, mais nous garderons notre rôle de bouclier social !