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Le peuple a déçu, faut-il dissoudre le peuple
Tribune du Guyancourt Magazine n° 402 du 4 Novembre 2010
Berthold Brecht posait avec une ironie mordante la même interrogation dans un de ces livres. La question est posée aujourd'hui à notre gouvernement, tant il semble fâché de l'opposition qu'il rencontre dans l'opinion. Le peuple le déçoit mais il n'en tient pas compte. Statut de la Poste, réforme de l'hôpital public, réforme des retraites, logement, stigmatisation « légale » de l'étranger, les exemples ne manquent pas depuis 3 ans.
Sur les débats des retraites, qui engage notre pacte social, le gouvernement refuse tout dialogue avec les syndicats. Il adopte une stratégie de diabolisation de l'opposition. Des contre-propositions sérieuses existent : la réforme des retraites est nécessaire mais elle doit être juste en permettant à tous de vivre sa retraite et en élargissement les financements à d'autres revenus que ceux du travail.
Nous constatons avec tristesse qu'avec ce gouvernement nous ne sommes plus dans le débat démocratique, idées contre idées, puisqu'il proclame détenir « la Vérité ». Les dogmes et les certitudes font généralement mauvais ménage avec le « vivre ensemble ». Désunir ainsi le peuple risque de dissoudre la République.
Les 31 élus de la liste majoritaire Guyancourt pour Tous